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Le diagnostic de l'obésité est porté sur la mesure du poids et de la taille, permettant le calcul de l'IMC : poids (kg) /taille (m) au carré. Calculez Votre IMC

 

Ce dernier permet de classer l'obésité par degré de sévérité  : il est corrélé à la masse grasse dont l'excès définit l'obésité, et associé au risque de mortalité qui double lorsque l'IMC passe de 25 à 30 et évolue au-delà de façon ascendante exponentielle.

 

La répartition androïde ou gynoïde de la surcharge est le second renseignement indispensable pour apprécier le risque de complication métabolique et cardiovasculaire, augmenté seulement dans le premier cas. Elle est évaluée par le rapport taille/hanche (supérieur à 0,85 chez la femme et 1 chez l'homme lorsque la répartition est androïde), ou plus simplement par le tour de taille (supérieur à 90 cm chez la femme et 100 cm chez l'homme).

 

bulletModifier les apports qualitativement  
  1.    Réduire les aliments riches en calories
Ce sont surtout les aliments lipidiques purs ; ce sont les matières grasses animales (beurre, crème et donc sauces) et végétales (huiles, margarines), ce qui conduit à des modifications importantes concernant les modes de cuisson (nature, à la vapeur, au four) et l'assaisonnement ;

ou sous forme de graisses cachées dans des aliments protéinolipidiques (charcuteries, viandes grasses, fromages) ou glucidolipidiques (pâtisseries et viennoiseries, biscuits, crèmes glacées mais aussi frites, chips).

 

La consommation d'alcool joue dans certains cas un rôle important : un verre de boisson alcoolisée apporte en moyenne 10 grammes d'alcool, soit 70 kcal. Les boissons sucrées (sodas, jus de fruit, sirops) sont parfois aussi un apport calorique non négligeable.
 

    2.    Privilégier les aliments à faible densité énergétique, riches en minéraux, micronutriments et en fibres

Ce sont les fruits et légumes, les produits laitiers.
Les légumes crus (en limitant l'assaisonnement) ou cuits (nature) doivent être consommés plusieurs fois par jour, occuper la moitié de l'assiette du plat principal, être utilisés en soupes.
Les fruits sont un dessert privilégié, aussi utilisables en entrée ou en collation.
Le yaourt nature peut aussi être un dessert ou une collation. Le lait est un aliment complet, riche en calcium, dont la teneur en lipides est réduite s'il est semi-écrémé ou nulle s'il est écrémé.
 

    3.    Maintenir un apport en glucides et en protéines maîtrisé

Outre les fruits, les céréales (donc le pain), les pommes de terre et les légumineuses gardent une place, d'autant que leur apport calorique est quantifié de façon assez fiable (50 % de glucides dans le pain, 20 % dans les féculents).
Un apport protéique suffisant est facilement obtenu ; l'objectif est de limiter les lipides l'accompagnant en privilégiant :
bulletles protéines végétales (légumineuses, tofu) ;
bulletle poisson, moins gras que la viande ;
bulletles viandes maigres (viandes blanches, cheval, morceaux choisis du boeuf ou du porc).

 

Si des pathologies majeures du comportement alimentaire (boulimies) sont rarement impliquées dans la survenue d'une obésité, certains troubles y sont fréquents :
bulletl'absence de petit déjeuner accroît les prises alimentaires suivantes ; son rétablissement a un effet favorable démontré sur le poids ;
bulletdans la majorité des cas, des grignotages et compulsions alimentaires extraprandiaux contribuent fortement à l'excès calorique ; leur reconnaissance (par la tenue d'un carnet alimentaire), la gestion des situations de stress ou d'ennui par d'autres moyens (sortir, téléphoner, se baigner...) et le retour à une alimentation contrôlée (à heures précises, assis à table, avec des couverts, une nappe...) sont favorables ;
bulletl'hyperphagie prandiale peut être réduite par un ensemble de mesures préventives et comportementales simples : avoir des petites assiettes, ne pas les finir, ne pas se resservir, poser la fourchette entre chaque bouchée.

 

À l'inverse, une prescription trop hypocalorique entraîne un syndrome de restriction  avec une hypersensibilité aux stimuli externes (aliments) et internes (faim) favorisant la survenue de compulsions alimentaires, mais aussi de troubles du sommeil, de l'humeur. Le « régime » est alors inefficace sur le poids et néfaste pour le sujet.